Saint-Pétersbourg

 
 
  

Descendons dans le métro dont la 1ère ligne a été ouverte en 1955.
 
Ce qui surprend, c'est sa très grande profondeur. Plutôt impressionnant la première fois de s'engager dans une longue tranchée en pente raide qui s'enfonçe jusqu'à près de 80 mètres !
 
 
 
 
De très longs escaliers mécaniques mènent d'un seul trait jusqu'aux quais. En fait, c'est pour passer sous la Néva et les différents cours d'eau que les tunnels ont été construits en profondeur.
 
Le réseau comprend 4 lignes reliant la périphérie au centre ville et 58 stations dont 6 sont des intersections.

 
 
 
 

Le hall de certaines stations présente la particularité d'être séparé des voies ferrées. Ces stations sont équipées de portes en métal qui permettent d'accèder aux rames. C'était, paraît-il, pour servir d'abri anti-atomique. Pourquoi pas, vu la profondeur du terrain et le climat de guerre froide à l'époque. Il semble que c'est aussi pour des raisons de sécurité par rapport à la forte fréquentation de ces stations qu'on ait conçu ce système. La ligne 14 du métro de Paris fonctionne bien de cette façon, toutefois avec des parois et des portes vitrées partout !
 
 
 
 
Les portes en métal ne s'ouvrent qu'au dernier moment, lorsque la rame s'est arrêtée. Les portes du métro s'ouvrent ensuite. Situation inverse pour la fermeture, les portes de la rame se ferment d'abord puis les portes en métal ensuite. Le laps de temps entre les deux est très court, il a fallu calculer mon coup pour dérober cette photo à la volée, car les appareils photos sont bizarrement interdits dans le métro. Un héritage soviétique qui perdure ?

 
 
 
 

La conception de cette station est plus classique, bien que très stalinienne avec ses énormes lustres.
 
Globalement, le métro de Saint-Pétersbourg est propre et sûr. Son seul défaut est de ne compter que 2 stations dans le centre ville. En outre, certains quartiers ne sont pas desservis du tout ou alors les stations sont éloignées de 2 km environ. Les trams et les bus complètent alors le dispositif.
 
 
 
 
Côté tramway, le transport est un peu moins confortable mais il dessert des quartiers où le métro ne passe pas. Le matériel est assez ancien, mais surtout les voies ferrées sont en assez mauvais état. L'allure est donc très faible et il arrive souvent d'être ballotté. Mieux vaut se tenir accroché ! Un receveur se trouve systématiquement à bord, c'est à lui qu'on paie son ticket (10 roubles = 0,30 euro ; tarif idem au métro).

 
 
 
 

Cette vision des rails depuis l'intérieur du tram donne une petite idée des travaux qu'il conviendrait de réaliser. Mais quelle aventure ce moyen de transport, rien de tel pour partager la vie des pétersbourgeois !
 
 

 
 
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